Le SERT garde la tête du championnat

17 décembre 2019

La forte pluie qui s’est abattue aujourd’hui sur le circuit de Sépang a considérablement bouleversé la deuxième manche du championnat FIM EWC. Pour la sécurité des pilotes, la direction de course a d’abord pris la décision de retarder le départ puis ensuite de suspendre l’épreuve. Les 50 équipes qualifiées ont finalement repris la piste à 18h pour effectuer les trois dernières heures de course. Les conditions restaient difficiles et de nombreuses équipes sont parties à la faute.

 

 

Pour le SERT, les deux premiers relais ont été assurés par Gregg Black qui va prendre un départ prudent sur une piste toujours détrempée. Au fil des tours, les conditions météorologiques se sont améliorées permettant à Gregg de retrouver un excellent rythme. Lorsqu’il passe le guidon à Etienne Masson, la Suzuki #2 est remontée de 11e à la 5e position. La piste restera piégeuse jusqu’à la fin de l’épreuve mais les pilotes et l’équipe technique du SERT ne commettront aucune erreur.

 

 

A l’issue de ce parcours parfaitement maîtrisé, la Suzuki #2 franchi la ligne d’arrivée au 5e rang. Au championnat, l’équipe de Damien Saulnier compte un total de 79 points, ce qui porte l’avance sur son premier poursuivant à 15 points. Rappelons qu’il s’agissait pour Vincent Philippe de sa dernière course avec le SERT. Même si le futur retraité n’a finalement pas eu l’occasion de prendre le guidon durant cette épreuve raccourcie de moitié, il demeure l’un des piliers incontournables de cette place de leader au championnat.

 

 

Damien Saulnier / Team Manager

« On espère toujours mieux quand on n’est pas sur la plus haute marche mais sur cette course où les pièges étaient nombreux, nous nous étions fixé l’objectif de rentrer dans le Top 5. Mission accomplie. Je suis satisfait de cette semaine tout en étant conscient qu’il reste du travail à accomplir. L’équipe continue à se construire et tout le monde fait un super boulot. On se félicite aussi de l’aide que nous apporte les ingénieurs de chez Yoshimura. Je tiens également à remercier l’organisateur pour ce très bel événement. Emmener en Malaisie 38 teams européens par bateau, c’était pas gagné ! Enfin, un mot sur Vincent Philippe qui n’a pas roulé parce que les circonstances en ont décidé autrement. C’est un grand pro, il avait bien sûr toute ma confiance. Je suis ému mais aussi fier d’avoir fait un bout de chemin avec ce pilote au palmarès exceptionnel. »